O sofrimento dum povo nobre
MANIFESTE DE LA NATION CABINDAISE (Société Civile)
Introduction
Notre identité en tant que Nation a été marquée, au cours de ces trois dernières décennies, par une profonde crise. Ce constat découle des adversités historiques et politiques vécues par son peuple. Les mêmes vicissitudes ont eu le mérite de faire germer une conscience identitaire plus solide, laquelle est devenue l'humus de tout notre processus d'émancipation politique. Pendant plus de trente ans, on nous a imposé la loi de l'humiliation, de la déportation, du musellement, du fouet, des mauvais traitements et d'une négation insistante et persistante de notre être en tant que Peuple et en tant que Nation.
Nous, les signataires de ce Manifeste, nous le faisons avec un esprit de fidélité à la terre (espace commun), à l'histoire (mémoire collective) et à l'identité (visage spécifique). Cette réalité tripartite, qui nous agrège, dépasse les aspects purement visibles. C'est pourquoi, notre mission est celle de mettre au service de cette noble cause tout notre capital intellectuel et affectif.
A cet effet, nous apportons au monde, de façon claire et non équivoque, la volonté et la détermination qui nous animent en ce moment décisif de notre Histoire.
1. Qui sommes-nous ?
Le Traité de Simulambuco est venu cimenter les traits ethnico culturels de notre identité en tant que Nation. Celle-ci a été reconnue comme une entité sui juris par les puissances coloniales. L'Histoire l'atteste. Par conséquent, nous nous affirmons comme héritiers légitimes des Royaumes de Ngoyo, Kakongo et Loango, qui existaient très avant l'arrivée des Européens. En témoigne ce qui est disposé à l'article 1er, nº 2 de la constitution portugaise de 1933, clairement exprimé sur la carte pré figurative de l'Afrique de l'OUA, de 1965, où il est repris sous le nº 39, et celui de la Société des Nations (SDN), de 1917, pour ne citer que ceux-ci. Par ailleurs, les démarches pour l'indépendance des deux territoires (l'Angola et le Cabinda) ont été menées séparément. Dans ce contexte, le Cabinda est une entité nettement séparée de l'Angola, géographiquement et historiquement. Prétendre le contraire, c'est fausser la vérité historique. Celle-ci ne trompe pas.
2. Notre condition
Des situations historiques, imprégnées d'une injustice criante, ont intégré le Cabinda dans l'Angola. Cela n'est arrivé qu'en 1956, par des motifs simplement administratifs, à l'instar d'autres puissances coloniales (v.g. la Belgique). Notre calvaire commence ici. Une "décolonisation honteuse" a fait du Cabinda une offre, une monnaie d'échange et une victime de plus d'un communisme déraciné, dépassé, placé en dehors du contexte, pseudo humaniste, sous la cape d'un internationalisme. On a instauré un régime typiquement colonialiste qui persiste à nier notre identité sous toutes ses formes. De temps en temps, il recycle, renouvelle et innove ses instruments de persécution, torture et machination politique avec des clémences, des amnisties, des intégrationnismes, des mémorandums, et cetera, enveloppés dans une couverture de fausseté.
En conséquence, la guerre continue à sacrifier inutilement des enfants Angolais et Cabindais. Il importe d'éclairer l'opinion publique que la guerre au Cabinda n'est pas fratricide, mais plutôt d'occupation. Elle charrie un rosaire d'atrocités, de morts et d'arbitraires, empêchant les populations rurales de mener une vie normale et rendant les gens des étrangers sur leur propre terre.
Dans ce contexte de domination coloniale, des phénomènes comme l'ostracisme et la misère n'y sont pas étranges ; de même que la spoliation systématique et effrénée des ressources naturelles, surtout le pétrole, la mère de notre malheur. Celui-ci est devenu plus important que le peuple auquel il appartient. C'est pourquoi, il détermine :
a) les politiques d'appauvrissement : Malongo est un antre d'injustice, marginalisation et racisme ;
b) les politiques de désertification humaine et économique (des transferts forcés de cadres Cabindais vers Luanda) ;
c) les politiques d'usurpation, collusion et insensibilité devant la souffrance du Peuple Cabindais ;
d) les politiques de soudoiement et de fausses négociations : les pétrodollars servent à tout : ce qui importe, ce sont les dividendes politiques ;
e) la présence de sociétés et de banques incapables de laisser une trace des sommes faramineuses qu'elles encaissent avec des projets de facturation douteuse et des salaires de misère qu'elles payent aux Cabindais.
3. Ce que nous Refusons
Les signataires de ce Manifeste se déclarent ouvertement opposés :
" à laisser notre destin dans des mains d'autrui ;
" aux politiques essayées pour ajourner systématiquement la résolution du différend entre l'Angola et le Cabinda ;
" aux tentatives constantes de défigurer culturellement le Cabinda avec l'offuscation permanente, la négation de la langue ibinda et l'élimination, pure et simple, des toponymes autochtones.
" à la régénération de l'esprit de la DISA (Direction d'Information et Sécurité d'Angola) et de ses méthodes répressifs tendant à réduire au silence des figures et des personnalités qui ne rentrent pas dans son cadre d'asservissement,
" aux manœuvres de division au sein de la Nation Cabindaise,
" à la restriction des libertés fondamentales.
4. Ce que nous Exigeons
Cent vingt-deux ans sont passés pendant lesquels les Portugais et, à leur suite, les Angolais ont manifesté l'incapacité d'interpréter, objectivement, la légitime aspiration de la Nation Cabindaise à l'autodétermination. Des indépendances récentes aussi bien en Europe qu'en Afrique ont mis à la surface une vérité irréfutable : la liberté est valable pour toutes les nations qui aspirent à elle. C'est pourquoi, sont injustes des épithètes ridicules et disproportionnés tels que "séparatistes", "indépendantistes", etc. alors que nous sommes dans un contexte d'annexion manu militari.
Nous, les signataires du présent Manifeste, compte tenu de tout ce qui précède, après une réflexion profonde et mûrie sur le moment historico politique actuel, auquel on insiste à fausser l'objet primaire de nos revendications, exigeons, avec tout le poids de la responsabilité historique qui pèse sur nos épaules, ce qui suit :
a)- la reconnaissance non équivoque de l'unique objet des revendications de la Nation Cabindaise : notre autodétermination, car "l'homme n'unit pas ce que Dieu a séparé" (D. Franklin da Costa, cf. in SIC Notícias).
b)- la création d'un cadre politique propice à un dialogue sincère et inclusif avec les représentants légitimes de la Nation Cabindaise.
c)- la fin du climat de répression politique et policière au Cabinda.
d)- le respect scrupuleux de notre dignité en tant que personnes ayant droit à la vie, à la liberté (de pensée, d'expression, de manifestation, d'opinion, etc.).
e)- la fin de la guerre d'occupation et l'ouverture de la voie conduisant à une paix véritable et durable.
f)- un nouveau climat de convivialité dans le respect mutuel entre Cabindais et Angolais.
5. Appel aux Partis politiques angolais et à la Société civile
La destinée du Peuple Cabindais est aussi votre responsabilité. L'avenir du Cabinda pourra être, pour vous, un motif de fierté ou de honte. De fierté, si vous étiez capables d'aider à construire, dans ce territoire, un avenir de véritable paix et de dignité fraternelle ; de honte, si le sentiment d'imposition de solutions humiliantes et de subjugation de ce Peuple frère au nom d'hégémonies absurdes et d'égoïsmes de domination persistait. Sur vos épaules pèse aussi l'erreur historique commis à Alvor , en 1975, laquelle a produit les accords de triste mémoire, qui sont morts en tout, sauf en ce qui concernait l'annexion du Cabinda.
Nous reconnaissons que votre action est déjà quelque peu notoire, mais il faut plus d'engagement, plus de participation, plus de persistance, plus de frontalité et même plus de vérité. Plus que le pétrole, qui incite aux ambitions, combien de fois démesurées, au Cabinda il y a un peuple avec son histoire, sa culture et ses spécificités. Donc, ne permettez pas que l'Histoire et les générations à venir vous jugent et condamnent pour des options mal faites et des décisions délibérément mal prises.
6. Appel à l'Église
L'Église a un rôle historique indéniable dans la résolution du conflit du Cabinda. En témoigne l'option pour la justice, pour la protection des plus faibles et opprimés. Depuis les premiers moments, l'Église au Cabinda s'est assumée comme prophétique. D'où les persécutions menées contre les clercs autochtones, pendant l'administration coloniale et l'option pour l'exil, à côté du Peuple. Celle-ci a su prendre une posture frontale contre l'idéologie marxiste-léniniste, défiant les autorités politiques contraires à la propagation de la foi chrétienne. Et à la suite de la même tradition, une nouvelle génération de prêtres et de pasteurs a adopté, avec authenticité évangélique, sa mission au sein du Peuple, dénonçant les injustices.
C'est cette Église que nous voulons. Fidèle à ses traditions, libre de compromissions politiques et entièrement tournée vers ses brebis.
7. Appel à la Communauté internationale
La communauté internationale joue un rôle crucial dans la prévention et la résolution des conflits entre les peuples et les États. En dépit d'une certaine inefficacité, elle est, aujourd'hui, plus que jamais, indispensable à la paix mondiale et la stabilité internationale.
Dans ce contexte, les Gouvernements avec des intérêts au Cabinda doivent comprendre que notre territoire n'est pas que le pétrole. C'est avant et au dessus de tout un Peuple, ayant droit à la vie et à la jouissance de ses ressources naturelles.
Aujourd'hui, le partage forcené de cette parcelle de terre que Dieu nos a donnée par des intérêts économiques étrangers va de pair avec le mépris de nos vies et de nos aspirations. D'un œil, ils assistent quotidiennement à notre mort, alors que de l'autre ils amassent des fortunes qu'ils amènent en échange de rien. Serait-ce qu'ils n'ont pas un minimum de sensibilité ?
Nous faisons un appel aux Nations Unies, à l'Union africaine et à l'Union européenne, pour qu'elles adoptent, avec humanité et responsabilité,les mécanismes politico diplomatiques visant à ouvrir la voie à l'émancipation définitive de la Nation Cabindaise. C'est cela que nous attendons.
8. Appel aux Pays circonvoisins
L'instabilité vécue au Cabinda a toujours eu des répercussions négatives dans les pays voisins. La politique angolaise actuelle dans la région, avec plus d'accent sur le secteur de la défense et de la sécurité découle, justement, du conflit au Cabinda. Par conséquent, nous croyons qu'il est de l'intérêt de nos voisins, avec lesquels nous partageons non seulement une frontière commune, mais aussi la même culture, la pacification définitive du Cabinda.
C'est pourquoi, nous lançons un appel aux gouvernements des deux pays pour qu'ils comprennent notre drame et établissent, avec courage, les mécanismes diplomatiques auprès du gouvernement angolais pour une solution juste et digne de la "question Cabindaise".
9. Conclusion
Cette initiative tend à l'ouverture d'un espace pour un nouvel abordage du conflit du Cabinda. Il vise la recherche d'autres ententes qui passent par une nouvelle capacité de dialogue qui nous conduise à une solution. Celle-ci doit satisfaire les aspirations les plus authentiques de la Nation Cabindaise, sauvegardant un avenir de coopération, avec la réciprocité des avantages.
Nous voulons bâtir un avenir libre des traumatismes, violence et rancoeurs cumulés au cours de ces longues années de conflit angolo-cabindais. Pour cela, NOUS Y SOMMES, pour attester que nos signatures représentent la volonté du Peuple - que nous sommes.
Fait à Cabinda, le 10 Janvier 2008.
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Versão Portuguesa
MANIFESTO DA CONSCIÊNCIA DA NAÇÃO CABINDESA (Sociedade Civil)
Introdução
A nossa identidade como Nação foi marcada, nestas três últimas décadas, por uma profunda crise. Esta constatação decorre das adversidades históricas e políticas vividas pelo seu Povo. Essas vicissitudes tiveram o mérito de fazer germinar uma consciência identitária mais sólida, tornando-se o "húmus" de todo o nosso processo de emancipação política. Durante mais de trinta anos, foi-nos imposta a lei da humilhação, deportação, discriminação, mordaça, do chicote, dos maus-tratos e de uma negação insistente e persistente do nosso ser enquanto Povo e enquanto Nação.
Nós, Signatários deste Manifesto, fazemo-lo com espírito de fidelidade à Terra (espaço comum), à História (memória colectiva) e à Identidade (rosto específico). Esta tríade realidade, que nos agrega, ultrapassa os aspectos meramente visíveis. Daí que a nossa missão é a de colocarmos ao serviço desta nobre causa todo o nosso capital intelectual e afectivo.
Por isso, trazemos ao mundo, de forma clara e inequívoca, a vontade e a determinação que nos animam neste momento decisivo da nossa História.
1. Quem Somos
O Tratado de Simulambuco veio cimentar os traços étnico-culturais da nossa identidade como Nação. Esta foi reconhecida como entidade sui júris pelas potências coloniais. A História assim o atesta. Afirmamo-nos, por consequência, como legítimos herdeiros dos Reinos de Ngoio, Kakongo e Loango que já existiam muito antes da chegada dos europeus. É testemunho disso o disposto na Constituição Portuguesa de 1933, no nº 2 do seu Artº 1º; claramente expresso no mapa "prefigurativo da África" da OUA, 1965, onde aparece sob o nº 39; e o da Liga das Nações, de 1917, para apenas citar estes. Por outro lado, as diligências para a independência dos dois territórios (Angola e Cabinda), ab initio, junto de instâncias internacionais, foram feitas separadamente. Neste contexto, Cabinda é uma entidade nitidamente separada de Angola, geográfica e historicamente. Pretender o contrário, é escamotear a verdade da História. Esta não mente.
2. A Nossa Condição
Situações históricas, impregnadas de injustiça clamorosa, integraram Cabinda no Estado Angolano. Isto só aconteceu em 1956, por motivos meramente administrativos, a exemplo doutras potências coloniais (v.g. Bélgica). Começa aqui o nosso calvário. Uma "descolonização vergonhosa" fez de Cabinda oferta, moeda de troca e mais uma vítima de um comunismo desenraizado, desactualizado, descontextualizado, pseudo-humanista, sob capa de um internacionalismo. Instaurou-se um regime tipicamente colonialista que, sob todas as formas, persiste em negar a nossa identidade. De tempos a tempos, vai reciclando, renovando e inovando os seus instrumentos de perseguição, tortura e maquinação política, com clemências, amnistias, integracionismos, memorandos e outros quejandos, envolvidos num manto de falsidade. A guerra em consequência, continua a sacrificar, inutilmente, filhos Angolanos e Cabindeses. Importa esclarecer à opinião pública que a guerra em Cabinda não é fratricida mas, antes, ocupacionista. Ela acarreta um rosário de atrocidades, mortes e arbitrariedades; populações rurais impedidas de levar uma vida normal; estrangeiros na própria terra.
Neste contexto de dominação colonial, não são estranhos fenómenos como o ostracismo e a miséria; a espoliação sistemática e desenfreada dos recursos naturais, mormente o petróleo, a mãe da nossa desgraça. Este tornou-se mais importante do que o Povo que o pertence. Por isso, orienta:
a) as políticas do empobrecimento: Malongo é um antro de injustiça, marginalização e racismo;
b) as políticas de desertificação humana e económica (transferências forçadas de quadros Cabindeses para Luanda);
c) as políticas de usurpação, conluio e insensibilidade diante do sofrimento do Povo de Cabinda;
d) as políticas de aliciamento e de falsas conversações: os petro-dólares servem para tudo, importando apenas os dividendos políticos;
e) a presença de empresas e bancos incapazes de deixarem uma marca das avultadas somas que encaixam com projectos de facturação duvidosa e salários de miséria que pagam aos Cabindeses.
3. O Que Negamos
Os signatários deste "Manifesto" declaram-se frontalmente contrários:
" a deixar o nosso destino em mãos alheias,
" às políticas ensaiadas para adiar sistematicamente a resolução do diferendo entre Angola e Cabinda,
" às tentativas constantes de desfigurar culturalmente Cabinda com a permanente ofuscação e negação da língua Ibinda e a eliminação, pura e simples, das toponímias autóctones,
" à regeneração do espírito da DISA (Direcção de Informação e Segurança de Angola) e dos seus métodos repressivos tendentes a silenciar figuras e personalidades que não entram no seu quadro de subserviência,
" às manobras de divisão no seio da Nação Cabindesa.
" ao cerceamento das liberdades fundamentais.
4. O Que Exigimos
Passaram-se cento e vinte e dois anos, durante os quais Portugueses e, depois, Angolanos manifestaram incapacidade em interpretar, objectivamente, a legítima aspiração da Nação Cabindesa à autodeterminação. Independências recentes quer na Europa quer em África trouxeram à tona uma verdade irrefutável: a liberdade é válida para todas as nações que por ela almejam. Daí serem injustos os epítetos ridículos e despropositados como "separatistas", "independendistas", etc., quando estamos num contexto de anexação manu militari.
Nós, os Signatários do presente Manifesto, tendo em conta tudo o que foi dito, feita uma reflexão profunda e amadurecida sobre o actual momento histórico-político em que se insiste em falsear o objecto primário das nossas reivindicações, exigimos, com todo o peso da responsabilidade histórica que impende sobre os nossos ombros, o seguinte:
a) o reconhecimento inequívoco do único objecto das reivindicações da Nação Cabindesa: a nossa autodeterminação, pois, "Não une o Homem o que Deus separou" (D. Franklin da Costa. Cf. in Sic N).
b) a criação de um quadro político propício para um diálogo sincero e inclusivo com os legítimos representantes da Nação Cabindesa.
c) o fim do clima de repressão política e policial em Cabinda.
d) o respeito escrupuloso da nossa dignidade como pessoas com direito à vida, à liberdade (de pensamento, de expressão, manifestação, opinião, etc.).
e) o fim da guerra ocupacionista e a abertura do caminho conducente a uma paz verdadeira e duradoira.
f) um novo clima de convivência, dentro do respeito mútuo entre Cabindeses e Angolanos.
5. Apelo aos Partidos Políticos Angolanos e à Sociedade Civil
O destino do Povo Cabindês também é vossa responsabilidade. O futuro de Cabinda poderá ser, para vós, motivo de orgulho ou de vergonha. Orgulho, se fordes capazes de ajudar a construir, neste Território, um futuro de verdadeira paz e de dignidade fraterna; vergonha, se persistir o sentimento de imposição de soluções humilhantes e de subjugação deste Povo Irmão, em nome de hegemonismos absurdos e de egoísmos de dominação. Pesa também sobre os vossos ombros o erro histórico cometido em Alvor, em 1975, que produziu os acordos de triste memória que em tudo morreram, excepto no que a anexação de Cabinda dizia respeito.
Reconhecemos que a vossa acção já tem sido algo notória, porém, é preciso mais empenho, mais envolvimento, mais acutilância, mais frontalidade e mesmo mais verdade. Mais do que o petróleo que acirra ambições, quantas vezes desmedidas, em Cabinda está um Povo com a sua história, com a sua cultura, com as suas especificidades. Não permitais, pois, que a História e as gerações vindouras vos julguem e condenem por opções mal feitas e decisões deliberadamente mal tomadas.
6. Apelo à Igreja
A Igreja tem um papel histórico imprescindível na resolução do conflito de Cabinda. Testemunha-o a sua opção pela justiça, pela protecção dos mais fracos e oprimidos. Desde os primeiros momentos, a Igreja, em Cabinda, assumiu-se como profética. Daí as perseguições movidas contra clérigos autóctones, na vigência colonial e a opção pelo exílio, ao lado do Povo. Esta soube tomar a peito uma postura frontal contra a ideologia marxista-leninista, desafiando as autoridades políticas contrárias à propagação da fé cristã. E na esteira da mesma tradição, uma nova geração de sacerdotes e pastores adoptou, com autenticidade evangélica, a sua missão no seio do Povo, denunciando as injustiças.
É esta Igreja que queremos. Fiel às suas tradições, livre de compromissos políticos e voltada, inteiramente, para as suas ovelhas.
7. Apelo à Comunidade Internacional
A comunidade internacional tem desempenhado um papel crucial na prevenção e resolução de conflitos entre povos e estados. Pese embora alguma ineficiência, ela é, hoje, mais do que nunca, imprescindível para a paz mundial e para a estabilidade internacional.
Neste contexto, os Governos com interesses em Cabinda devem compreender que a nossa terra não e só petróleo. É antes e acima de tudo um Povo, com direito à vida e ao usufruto dos seus recursos naturais.
Hoje, a partilha desenfreada da parcela de terra que Deus nos deu, por parte de interesses económicos estrangeiros, anda de par com o desprezo pelas nossas vidas e nossas aspirações. Com um olho, assistem, quotidianamente, à nossa morte, enquanto, com o outro, somam cifrões com as nossas riquezas que levam a troco de nada. Será que não têm um mínimo de sensibilidade?
Laçamos um apelo às Nações Unidas, à União Africana e à União Europeia, no sentido de adoptarem, com humanidade e responsabilidade, os mecanismos político-diplomáticos que visem abrir caminho para a emancipação definitiva da Nação Cabindesa. É isto que esperamos.
8. Apelo aos Países Circunvizinhos
A instabilidade vivida em Cabinda sempre teve repercussões negativas nos países vizinhos. A actual política angolana, na região, com maior enfoque no sector da defesa e segurança, decorre, precisamente, do conflito em Cabinda. Acreditamos, por conseguinte, ser do interesse dos nossos vizinhos, com quem partilhamos não só uma fronteira comum, mas também a mesma cultura, a pacificação definitiva de Cabinda.
Apelamos, portanto, aos governos dos dois países que compreendam o nosso drama e encetem, com coragem, mecanismos diplomáticos, junto do governo de Angola, para uma solução digna e justa da "questão de Cabinda".
9. Conclusão
A presente iniciativa tende abrir espaço a uma nova abordagem do conflito de Cabinda. Ela visa buscar outros entendimentos que passem por uma nova capacidade de diálogo que nos conduza a uma solução. Esta deve satisfazer as mais lídimas aspirações da Nação Cabindesa, salvaguardando um futuro de cooperação, com reciprocidade de vantagens.
Queremos construir um futuro livre de traumas, violência e rancores, acumulados durante estes longos anos de conflito angolano-cabindês.
Por isso, AQUI ESTAMOS, para atestar que as nossas assinaturas representam a vontade do Povo - que - somos.
Feito em Cabinda, aos 10 de Janeiro de 2008
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'Furacão' apanha filha do Presidente de Angola
http://dn.sapo.pt/2007/02/26/economia/furacao_apanha_filha_presidente_ango.html
Carlos Rodrigues Lima
Os procuradores do Ministério Público que estão a conduzir a chamada "Operação Furacão" recolheram, no início deste mês, numa busca ao escritório do advogado António Frutuoso de Melo, documentação relativa à constituição de uma sociedade sediada numa offshore ligada à filha mais velha do Presidente de Angola, José Eduardo dos Santos. A referida sociedade, segundo fonte conhecedora do processo, foi utilizada por Isabel dos Santos para a compra de um apartamento em Lisboa. A mesma fonte sublinhou, porém, que todos os impostos (IMI e IMT) foram pagos, rejeitando qualquer suspeita de evasão fiscal.
De acordo com informações recolhidas pelo DN, a sociedade offshore, sediada nos EUA, acabou por ser um alvo da investigação, uma vez que fazia parte de uma lista de clientes da PIC International Consultants, uma empresa fiduciária que já foi alvo de buscas no âmbito da "Operação Furacão". A sociedade em causa serviu para registar um apartamento comprado em Lisboa por Isabel dos Santos e pelo marido.
Ora, uma vez que o advogado recorreu à PIC, empresa que fornecedora de serviços no âmbito da constituição de offshores, a sociedade de Isabel dos Santos e do marido (cujo nome não foi possível apurar) acabou por fazer parte da lista de clientes já apreendida pelo Departamento Central de Investigação e Acção Penal (DCIAP). O DN tentou, através da embaixada de Angola, estabelecer contacto com Isabel dos Santos, mas foi referido que a representação diplomática daquele país africano não possuía qualquer canal de ligação com a filha de José Eduardo dos Santos.
Os interesses diversificados de Isabel dos Santos
Licenciada em Engenharia Informática, em Londres, Isabel dos Santos tem diversificado os seus interesses económicos. Em Angola, através da Unitel, a maior operador de telecomunicações móveis do país, mantém uma parceria com a Portugal Telecom. Uma empresa que explora as redes de comunicações por despacho do Governo angolano, que, por "razões de manifesto interesse do Estado", atribuiu à empresa a exploração da rede móvel. Em 2005, a primogénita de José Eduardo dos Santos torna-se accionista do Banco Internacional de Crédito, com uma participação idêntica à do empresário português Américo Amorim. E em parceria com este empresário terá entrado no capital da Galp através do consórcio Amorim/Sonangol, a petrolífera angolana.
Processo com prioridade máxima no DCIAP
O facto de a "Operação Furacão" ter envolvido os maiores bancos portugueses e um conjunto de grande empresas faz com que o processo tenha uma máxima prioridade quanto à conclusão da fase de inquérito (investigação). Recentemente, segundo anunciou o procurador-geral da República, Pinto Monteiro, a equipa de técnicos da Inspecção Tributária que tem trabalhado no processo foi reforçada. Isto porque o trabalho dos investigadores passa essencialmente pela análise de cruzamento de milhares de documentos já apreendidos, os quais, como é comentado no DCIAP, dariam para encher um camião TIR.
Ou seja, tudo passa por minuciosas perícias contabilísticas de forma a perceber o rasto do dinheiro que, alegadamente, foi subtraído ao fisco através da simulação de despesas com empresas no exterior e o posterior abate destas em sede de pagamento de impostos, sobretudo IVA e IRC. Neste contexto, os bancos e as empresas fiduciárias são suspeitas de oferecerem produtos aos clientes que facilitavam este tipo de operações. Há também advogados já constituídos como arguidos.
Um dos motivos que podem estar a contribuir para uma demora na investigação prende-se com a falta de condições estruturais do edifício do DCIAP para albergar um processo desta natureza. Ainda assim, na entrevista à RTP, Pinto Monteiro não se queixou da falta de meios. Muito pelo contrário. Certo é que a complexidade e o alcance deste processo já motivou uma reunião ao mais alto nível entre o primeiro-ministro, José Sócrates, o ministro das Finanças, Teixeira dos Santos, o ministro da Justiça, Alberto Costa, com o PGR.
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Américo Amorim e as suas jogadas duvidosas em Angola
http://sol.sapo.pt/blogs/unroyal/archive/2006/10/15/Am_E900_rico-Amorim-e-as-suas-jogadas-duvidosas-em-Angola.aspx
Amorim tem 72 anos, José Eduarodo dos Santos é há 27 anos presidente de Angola onde a espernaça média de vida é de 40 anos
A Cimpor acaba de sair de Angola depois de uma jogada controversa que envolveu o Estado angolano, a filha do presidente angolano Isabel dos Santos e o empresário português Américo Amorim (A filha de Eduardo dos Santos e Américo Amorim são sócios no banco BIC).
A Cimpor detinha pouco mais de 40a cimenteira angolana Cimangola, mas sempre demonstrou vontade de aumentar a sua participação, mas o Estado angolano opôs-se sempre ao negócio e tudo fez para afastar a Cimpor, se calhar porque Isabel dos Santos demonstrou interesse na empresa.
O jornal "Expresso" publicou uma reportagem que relata a jogada que deu o último golo de Amorim em Angola e tudo indica que foi um golo irregular.
O governo de Angola comprou os 40a Cimpor por 74 milhões de dólares mediante um empréstimo do banco BIC de Amorim e Isabel dos Santos. O Estado angolano entregou a seguir os 40 Amorim e à "empresária de sucesso" Isabel dos Santos que assim possuem uma participação importante numa indústria essencial num país onde a reconstrução e contrução de infraestructuras é urgente.
Américo Amorim é também sócio da Sonangol (petrolífera estatal angolana) na Amorim Energia que detém uma importante participação na Galp, mas segundo o "Diário Económico" a relação entre Amorim e a Sonangol já teve melhores dias. Mas os negócios com a filha do presidente angolano parecem estar a correr bem, o banco BIC tem crescido acima das expectativas e parece ter-se tornado no preferido para parcerias público-privadas, vai se lá saber porquê.
Mas em Angola, por pais ruidosos que sejam os jornalistas, estas questões não são investigadas oficialmente, mesmo quando está em jogo o dinheiro dos milhões de angolanos que passam fome...
Posted: Sunday, October 15, 2006 4:53 PM por unroyal
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Quinta-feira, Março 08, 2007
Angola: o pecado da cumplicidade
http://pchila.blogspot.com/2007/03/angola-o-pecado-da-cumplicidade.html
José Eduardo dos Santos, Presidente de Angola desde 1979, símbolo consagrado da ditadura e da corrupção é o exemplo vivo da indiferença que realça a cumplicidade entre o Poder, dito institucional e o Poder territorial, o tal poder que se diz ser do povo.
Por Fernando Casimiro in Notícias Lusófonas
Desde a sua subida ao poder e após sucessivas filtragens de sistemas na orientação política, militar e económica, sobretudo, que José Eduardo dos Santos tem como principal aliado a indiferença do povo angolano para que hoje, todo um desempenho com base na defesa de elites servisse de sustento para a consagração de um império denominado José Eduardo dos Santos, família e companhia.
Uma cumplicidade traduzida no silêncio, na passividade e no servilismo de um povo resignado às circunstâncias, o que é incompreensível, sabendo-se conhecedor das realidades que o caracteriza e ao país em geral.
O povo angolano sabe que Angola é presidida por um ditador que controla toda a estrutura do Estado através da corrupção. O povo angolano sabe, mas nada faz para mudar a situação, pois aguarda pacientemente por milagres.
O povo angolano habituou-se às desculpas de que a guerra era o principal entrave ao seu progresso e bem estar, habituou-se e hoje, sem guerra há já uns anos, o mesmo povo angolano não é capaz de questionar porque o seu país, um dos mais ricos em recursos naturais, continua a figurar na lista dos eternos pedintes de ajudas ao exterior, contrariando a prática da ostentação de riqueza pessoal de José Eduardo dos Santos, família e companhia.
Como é possível à família de José Eduardo dos Santos dominar os maiores negócios em Angola e lançar-se na internacionalização de investimentos através de parcerias com empresas e grupos económicos que também estão instalados em Angola, sem ser com os dividendos da riqueza de Angola e que deveriam ser postos ao serviço do povo angolano?
José Eduardo dos Santos tem sabido gerir a riqueza de Angola em proveito próprio, comprando consciências dos que acha mais capazes para realizarem a lavagem cerebral aos angolanos, enquanto ele, a família e companhia, continuam a fazer a lavagem do dinheiro proveniente dessa riqueza, neste caso com a cumplicidade de parceiros portugueses, franceses, israelitas, brasileiros, americanos, russos e chineses, que, obviamente, estão-se nas tintas para o povo angolano!
O trono dos diamantes e do petróleo há muito que criou a dinastia "Dos Santos" cada vez mais rica e poderosa e a quem os angolanos, a continuarem indiferentes, estarão condenados a estender a mão: seja para uma moeda, seja para a palmatória...
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Amorim e filha de líder angolano abrem novo banco
in http://atascadoteixeira.wordpress.com/2007/05/28/o-assalto-da-familia-santos-em-angola-continua/
O Banco Internacional de Crédito (BIC) de Angola, cujos principais accionistas são Américo Amorim e Isabel dos Santos, a filha mais velha do presidente José Eduardo dos Santos, já entregou ao Banco de Portugal o pedido para se instalar como banco de direito nacional.
Enquanto a população angolana vive na absoluta miséria os seus líderes e familiares vão mostrando ao mundo para onde vai o dinheiro roubado. E isto tudo com a ajuda da banca e dos governos ocidentais, onde se inclui como seria de esperar o português…
Hipocrisia nas mais altas esferas do estado. Se o dinheiro é roubado, como é que o Banco de Portugal pode sequer considerar legalizar um banco como este?
E depois é ver a população portuguesa (ver último Tinto do Dia), a entregar sacos de comida para as associações humanitárias distribuírem em países como Angola que é governada por autênticos ladrões.
Os portugueses já sabem o que significa ser roubado diariamente pelos seus políticos… nada de novo portanto.
Fonte: Jornal de Negócios
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Filial do angolano BIC obtém luz verde do Banco de Portugal
in http://diariodigital.sapo.pt/dinheiro_digital/news.asp?section_id=21&id_news=88517
O banco BIC Portugal, de capitais maioritariamente angolanos, em que o empresário português Américo Amorim possui uma participação de 25já recebeu autorização do Banco de Portugal para iniciar a sua actividade, apurou hoje a Lusa.
«Já recebemos a autorização do Banco de Portugal», afirmou uma fonte ligada ao processo de criação daquele que será o primeiro banco português com capitais maioritariamente angolanos.
O novo banco, que será presidido pelo ex-ministro português Luís Mira Amaral, vai ter uma estrutura accionista idêntica à do banco BIC de Angola, que iniciou a sua actividade em Maio de 2005 e já se tornou numa das maiores instituições bancárias do país.
Assim, os maiores accionistas do BIC Portugal serão o empresário português Américo Amorim, com 25e a Sociedade de Participações Financeiras (SPF), da empresária angolana Isabel dos Santos, filha do presidente José Eduardo dos Santos, que também terá 250D
Fernando Teles, presidente do BIC, terá uma participação de 20o BIC Portugal, que terá ainda como accionista de referência o empresário luso-brasileiro José Ruas, com 100D
O restante capital será dividido por vários accionistas angolanos, cada um com uma participação de 50D
Neste grupo de accionistas encontra-se Sebastião Lavrador, ex-governador do Banco Nacional de Angola.
Em declarações segunda-feira à Lusa, em Luanda, quando ainda não era conhecida a decisão do Banco de Portugal, Mira Amaral afirmara esperar que o BIC Portugal pudesse iniciar a actividade nos primeiros meses de 2008.
A nova instituição já possui instalações na capital portuguesa, na zona do Marquês de Pombal, devendo alargar a sua actividade posteriormente ao Porto.
O BIC Portugal, segundo Mira Amaral, «não será um banco de retalho», assumindo-se como um pequeno banco grossista que orientará a sua actividade para o apoio a empresários angolanos que pretendam instalar-se na Europa e a empresários portugueses com interesses em Angola.
A gestão de activos financeiros angolanos no continente europeu e a intermediação financeira de fluxos entre Angola e Portugal são outras áreas onde o banco pretende intervir.
«É um banco que vai nascer muito ligado à operação que o BIC tem em Angola«, frisou Mira Amaral, salientando que o novo banco pretende assumir um papel importante no »fortalecimento e desenvolvimento das relações económicas entre Portugal e Angola«.
Diário Digital / Lusa
30-10-2007 8:36:00
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Sexta-feira, 14 de Setembro de 2007
100 MILHÕES DE DÓLARES DO PRESIDENTE ANGOLANO - EDUARDO DOS SANTOS
"Suíça ameaça cleptocracia mundial"
Bloqueados 100 milhões de dólares
do presidente angolano.
Que se passa na banca portuguesa, neste como noutros casos de branqueamento de capitais?"
TRANSCREVENDO NOTÍCIA SOBRE O SR. JOSÉ EDUARDO DOS SANTOS e sua volumosa FORTUNA.
SEM COMENTÁRIOS DA MINHA PARTE, FICA TUDO À CONSIDERAÇÃO DOS LEITORES.
"Há dez anos que os tribunais suíços iniciaram um longo processo para bloquear os fundos depositados nos seus bancos por ditadores e políticos corruptos de todo o mundo, cujas fortunas, por vezes colossais, foram obtidas através da espoliação de bens públicos pertencentes aos povos que governam, usando para tal os mais diversos expedientes de branqueamento de capitais. O processo começou em 1986 com a devolução às Filipinas de 683 milhões de dólares roubados por Ferdinando Marcos, bem como a retenção dos restantes 356 milhões que constavam das suas contas bancárias naquele país.
Prosseguiu depois com o bloqueamento das contas de Mobutu e Benazir Bhutto. Mais tarde, em 1995, viria a devolução de 1236 milhões de euros aos herdeiros das vítimas judias do nazismo. Com a melhoria dos instrumentos legais de luta contra o branqueamento de capitais, conseguida em 2003 (também em nome da luta contra o terrorismo), os processos têm vindo a acelerar-se, com resultados evidentes: 700 milhões de dólares roubados pelo ex-ditador Sani Abacha são entregues à Nigéria em 2005; dos 107 milhões de dólares depositados em contas suíças pelo chefe da polícia secreta de Fujimori, Vladimiro Montesinos, 77 milhões já regressaram ao Peru e 30 milhões estão bloqueados; os 7,7 milhões de dólares que Mobutu depositara em bancos suíços estão a caminho do Zaire; mais recentemente, foram bloqueadas as contas do presidente angolano José Eduardo dos Santos, no montante de 100 milhões de dólares.
É caso para dizer que os cleptocratas deste mundo vão começar a ter que pensar duas vezes antes de espoliarem os respectivos povos. É certo que há mais paraísos fiscais no planeta, mas também é provável que o exemplo suíço contagie pelo menos a totalidade dos off-shores sediados em território da União Europeia, diminuindo assim drasticamente o espaço de manobra destas pandilhas de malfeitores governamentais.
No caso que suscitou este texto, o bloqueamento de 100 milhões de dólares depositados em contas de José Eduardo dos Santos, presidente de Angola há 27 anos, pergunta-se: que fez ele para se tornar o 10º homem mais rico do planeta (segundo a revista Forbes) ?
Trabalhou em quê para reunir uma fortuna calculada em 19,6 mil milhões de dólares? Usou-se o poder para espoliar as riquezas do povo que governa, deixando-o a viver com menos de dois dólares diários, que devem fazer os países democráticos perante tamanho crime de lesa humanidade?
Olhar para o outro lado, em nome do apetite energético? Que autoridade terá, se o fizerem, para condenar as demais ditaduras e estados falhados?
Olhar para o outro lado, neste caso, não significa colaborar objetivamente com a sobre-exploração indigna do povo angolano e a manutenção de um status quo antidemocrático e corrupto que apenas serve para submeter a esmagadora maioria dos angolanos a uma espécie de domínio tribal não declarado?
Na Wikipedia lê-se: "Os habitantes de Angola são, em sua maioria, negros (90 que vivem ao lado de 10e brancos e mestiços. A maior parte da população negra é de origem banta, destacando-se os quimbundos, os bakongos e os chokwe-lundas, porém o grupo mais importante é o dos ovimbundos. No Sudoeste existem diversas tribos de boximanes e hotentotes. A densidade demográfica é baixa (8 habitantes por quilometro quadrado) e o índice de urbanização não vai além de 12
Os principais centros urbanos, além da capital, são Huambo (antiga Nova Lisboa), Lobito, Benguela, e Lubango (antiga Sá da Bandeira). Angola possui a maior taxa de fecundidade (número de filhos por mulher) e de mortalidade infantil do mundo. Apesar da riqueza do país, a sua população vive em condições de extrema pobreza, com menos de 2 dólares americanos por dia."
O recente entusiasmo que acometeu as autoridades governamentais e os poderes fáticos portugueses relativamente ao "milagre angolano" (crescimento na ordem dos 21o ano) merece assim maior reflexão e, sobretudo, alguma ética de pensamento. Os fundos comunitários europeus aproximam-se do fim. Os portugueses, entretanto, não foram capazes de preparar o país para o futuro difícil que se aproxima. São muito pouco competitivos no contexto europeu. As suas elites políticas, empresariais e científicas são demasiadamente fracas e dependentes do estado clientelar que as alimenta e cuja irracionalidade por sua vez perpetuam irresponsavelmente, para delas se poder esperar qualquer reviravolta estratégica.
Quem sabe fazer alguma coisa e não pertence ao bloco endogâmico do poder vai saindo do país para o resto de uma Europa que se alarga, suprindo necessidades crescentes de profissionais nos países mais desenvolvidos (que por sua vez começam a limitar drasticamente as imigrações ideologicamente problemáticas): Espanha, Alemanha, Luxemburgo, Suíça, Reino Unido, Holanda, Dinamarca, Noruega... No país chamado Portugal vão assim ficando os velhos, os incompetentes e preguiçosos, os indecisos, os mais fracos, os ricos, os funcionários e uma massa amorfa de infelizes agarrados ao futebol e às telenovelas, que mal imaginam a má sorte que os espera à medida que o petróleo for subindo dos 60 para 100 dólares por barril, e destes para os 150, 200 e por aí a fora...
A recente subida em flecha do petróleo e do gás natural (mas também do ouro, dos diamantes e do ferro) trouxe muitíssimo dinheiro à antiga colónia portuguesa. Seria interessante saber que efeitos esta subida teve na conta bancária do Sr. José Eduardo dos Santos. E que efeitos teve, por outro lado, nas estratégias de desenvolvimento do país. O aumento da actividade de construção já se sente no deprimido sector de obras e engenharia português. As empresas, os engenheiros e os arquitectos voam como aves sedentas de Lisboa para Luanda.
É natural que o governo português, desesperado com a dívida...
E com a sombra cada vez mais pesada dos espanhóis pairando sobre os seus sectores económicos estratégicos, se agarre a qualquer aparente tábua de salvação. E os princípios? E a legalidade? Se a saída do ditador angolano estiver para breve, ainda se poderá dizer que a estratégia portuguesa é, no fundo, uma estratégia para além de José Eduardo dos Santos. Mas se não for assim, e pelo contrário viermos a descobrir uma teia de relações perigosas ligando a fortuna ilegítima de José Eduardo dos Santos a interesses e instituições sediados em Lisboa, onde fica a coerência de Portugal?
Micheline Calmy-Rey, ministra suíça dos Negócios Estrangeiros, veio lembrar a todos os europeus que tanto é ladrão o que rouba como o que fica à espreita ou cobra comissões das operações criminosas."
Joaquim Oliveira de Almeida - São Paulo
Publicada por Francisco em Sexta-feira, Setembro 14, 2007
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Será que o retorno de dinheiro angolano espoliado na Suíça significa impunidade para os saqueadores?
Press Release – 04/11/2005
http://www.globalwitness.org/media_library_detail.php/403/pt/sera_que_o_retorno_de_dinheiro_angolano_espoliado_
Será que o retorno de dinheiro angolano espoliado na Suíça significa impunidade para os saqueadores?
21 milhões de dólares em fundos públicos angolanos, bloqueados em bancos suíços durante uma investigação sobre corrupção, retornarão a Angola ao abrigo de um acordo assinado pela Suíça e por Angola, no dia 1 de Novembro último, não obstante os apelos da sociedade civil dos dois países para que o caso não fosse encerrado.
Os fundos foram bloqueados durante uma investigação de lavagem de dinheiro, sustentada por uma organização criminal através da corrupção de funcionários públicos estrangeiros, e está relacionada com o reagendamento da dívida angolana de 5.5 biliões de dólares, contraída com a Rússia em 1996. Entre 1997 e 2000, um total de cerca de 774 milhões de dólares em receitas petrolíferas angolanas foram pagas e depositadas numa conta no UBS, pertencente a uma empresa de fachada, Abalone Investimentos Limitada, estabelecida pelo empresário Pierre Falcone e pelo seu sócio Arcadi Gaydamak. Apenas 161 milhões desses fundos foram para uma conta do referido ministério russo das Finanças. Cerca de 600 milhões foram transferidos para contas pertencentes a Falcone, Gaydamak e a uma série de empresas misteriosas, com milhões a acabar em contas privadas de eminentes figuras do funcionalismo público angolano, incluindo o Presidente José Eduardo dos Santos. (1)
O Procurador Geral de Geneva fez cessar a acção no final do ano de 2004, no pressuposto de que como não havia vítimas ou queixosos, nenhuma fraude tinha sido cometida, apesar das evidências de apropriação indevida de milhões de dólares de dinheiros públicos angolanos. (2) Posteriormente, ignorou os apelos efectuados pelas organizações da sociedade civil internacionais, angolanas e suíças, para reabrir o caso. (3)
Aktion Finanzplatz Schweiz (Basle), Déclaration de Berne (Lausanne) e a Global Witness acreditam que, encerrando o caso, a Suíça está a assinalar claramente ao mundo que o seu sistema bancário pode ser usado impunemente para a lavagem de produtos de corrupção estrangeira.
“Congratulamo-nos com o facto dos 21 milhões serem destinados a projectos humanitários, para ajudar as pessoas mais vulneráveis da sociedade angolana”, disse Stefan Howald da Aktion Finanzplatz Schweiz. “Angola é um dos países mais pobres do mundo, apesar da sua vasta riqueza em petróleo e diamantes, com cidadãos angolanos a viverem com menos de $2 dólares por dia”. (4)
Angola é também extremamente corrupta, encontrando-se em 133º lugar numa lista de 145 países, classificados pela Transparência Internacional. (5)
Sarah Wykes, dinamizadora da campanha da Global Witness comentou:
“Tendo em conta os fundos de dinheiros públicos angolanos depositados em contas bancárias suíças e considerando os registos elevados de corrupção, quem garante que o dinheiro será utilizado para auxílio humanitário? Qualquer repatriamento tem de ser efectuado com completa transparência; a sociedade civil angolana e internacional tem de ser envolvida na decisão e forma como o dinheiro vai ser gasto; deverá ser fomentado um comportamento que promova uma verificação pública criteriosa, através de um mecanismo de monitorização independente”.
Notas
1. Ver Global Witness, Tempo para a Transparência, Março de 2004, http://globalwitness.org/reports/index.php?section=oil. Um banqueiro suíço atestou num relatório que 56 milhões de dólares de uma conta offshore pertenciam ao presidente Eduardo dos Santos; o relatório reproduz provas documentais de representantes de um banco luxemburguês, segundo os quais, os fundos depositados numa conta privada pertenciam ao “Sr José Eduardo dos Santos – Luanda, Angola.”
2. Artº. 322 do código criminal suíço
2. Corruption active d’agents publics étrangers
Celui qui aura offert, promis ou octroyé un avantage indu à une personne agissant pour un Etat étranger ou une organisation internationale en tant que membre d’une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu’expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu’arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d’un tiers, pour l’exécution ou l’omission d’un acte en relation avec son activité officielle et qui soit contraire à ses devoirs ou dépende de son pouvoir d’appréciation sera puni de la réclusion pour cinq ans au plus ou de l’emprisonnement. http://www.admin.ch/ch/f/rs/311_0/a322septies.html
3. Cartas a M. Daniel Zapelli, de 28 de Fevereiro e 13 de Junho de 2005.
4. Entre 177 países, Angola está classificado em 160º lugar pelo Índice das Nações Unidas para o Desenvolvimento Humano. Ver http://hdr.undp.org/reports/global/2005/pdf/HDR05_HDI.pdfIRIN, Serviço de notícias das Nações Unidas, “Angola: legado de guerra, resultados falhados combinados com segurança em erosão”, 12 de Setembro de 2005, http://www.irinnews.org/report.asp?ReportID=49134&SelectRegion=Southern_Africa&SelectCountry=ANGOLA
5. Ver Indicadores para a Percepção da Corrupção, por Transparência Internacional 2005 http://www.icgg.org/corruption.cpi_2005.html
Sarah Wykes
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05-06-2007
Presidente angolano apontado como estando a preparar o filho para lhe suceder.
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O futuro dos povos de Cabinda e de Angola com o MPLA no poder :
O POVO PASSA FOME. O AMIGO DO DURÃO BARROSO CADA VEZ ESTÁ MAIS RICO!
http://www.castelodevide.blogspot.com/2004_03_01_castelodevide_archive.html
Relatório da Global Witness
Presidente de Angola acusado de desviar "dezenas de milhões de dólares" para contas privadas no estrangeiro
Um relatório da Global Witness, que hoje é divulgado por esta organização não governamental com sede em Londres, apresenta novas provas sobre os esquemas ilícitos, que em Angola permitiram que a compra de armas, a negociação da redução da dívida à Rússia e o recurso a empréstimos com garantia de petróleo resultassem em avultadas transferências para contas bancárias privadas.
Segundo o documento, os beneficiários são altos dirigentes angolanos e russos, para além de pessoas que, a título individual, ou em nome de empresas, como a petrolífera francesa Elf Aquitaine (depois da aquisição pela TotalFina, transformada em Total), tornaram possíveis essas lucrativas operações.
A Global Witness aponta directamente figuras próximas de José Eduardo dos Santos - Elísio de Figueiredo, ex-embaixador em Paris, ou José Leitão, ex-chefe da Casa Civil - e o próprio Presidente da República de Angola, como tendo recebido dezenas de milhões de dólares em contas na Suíça, no Luxemburgo, algumas depois transferidas para instituições "off-shore" nas ilhas Caimão, um paraíso fiscal nas Caraíbas. O empresário de origem russa, Arkadi Gaidamak, e o homem de negócios francês Pierre Falcone, beneficiaram de elevadas somas de comissões.
Ambos tiveram um papel central para a venda de armas, a facilitação de empréstimos com garantias de petróleo e a redução da dívida à Rússia,
"Este documento realça e confirma a quantidade de dinheiro que esteve envolvido, numa altura em que se sabe que ele [Falcone] não terá que responder judicialmente por isso", explicou ao PÚBLICO, Sarah Wykes, da Global Witness.
Pierre Falcone e Arkadi Gaidamak são ambos alvos de um mandado de captura internacional. O primeiro goza de uma imunidade diplomática desde que Luanda o nomeou representante de Angola na UNESCO em Paris, no ano passado. Arkadi Gaidamak recusou-se a comparecer perante o juiz Courroye que conduz a investigação do Angolagate em França.
Depois dos relatórios, "A Crude Awakening" (em 1999), e "All the President's Men" (em 2002), este novo documento "Time for Transparency" debruça-se sobre vários países. Além de Angola, o Congo-Brazzaville, a Guiné Equatorial, o Cazaquistão, e Nauru (no Pacífico Sul) têm em comum o facto das contas do petróleo encobrirem operações financeiras ilícitas, que ascendem a milhares de milhões de dólares.
Sobre o exemplo angolano, porém, a Global Witness realça: "Não há exemplo mais severo dos efeitos devastadores do desvio de receitas e da corrupção estatal do que o de Angola, onde uma em cada quatro crianças não viverá até aos cinco anos".
O objectivo do relatório não é desencadear uma investigação judicial, mas sim "motivar mudanças nas políticas governamentais, tanto nos países desenvolvidos como nos países em desenvolvimento", esclarece Sarah Wykes. "Mas obviamente se as autoridades [que têm essa competência] considerarem que há matéria criminal, então compete-lhes a elas investigar".
Práticas dos tempos da guerra podem continuar?
Este documento surge numa altura em que o Governo de Angola tenta uma aproximação ao Fundo Monetário Internacional (FMI), e se esforça por apresentar, a nível internacional, uma nova imagem de credibilidade e transparência.
E é publicado depois de em Janeiro último, o relatório de outra ONG internacional, a Human Rights Watch (HRW), ter comprovado o desaparecimento de quatro mil milhões dólares, das contas do Estado angolano, entre 1997 e 2002. Também com base em dados do FMI, a Global Witness vai mais longe e conclui que o desaparecimento de fundos eleva-se, em média, a 1,7 mil milhões de dólares por ano entre 1997 e 2001. O valor superior deve-se ao facto da organização somar às discrepâncias verificadas nas contas as despesas extra-orçamentais.
O receio da organização é que as mesmas estruturas instaladas para pilhar os recursos do Estado, durante a guerra, continuem em prática, não havendo por isso garantias de transparência no processo de reconstrução, considera o relatório, que realça ainda o facto de não haver ainda data para as eleições.
Além disso, tendo em conta os esquemas conhecidos em torno da negociação para a redução da dívida à Rússia, a organização considera preocupante a falta de informação sobre a negociação mais recente da reestruturação da dívida de Angola a Portugal, embora sem apresentar dados objectivos.
Milhões nas ilhas Caimão
Algumas das somas transaccionadas no âmbito da negociação da dívida à Rússia, estão depositadas em bancos "off-shore" nas ilhas Caimão, onde continuaram a entrar somas relativas a recentes empréstimos, contraídos por Luanda depois do fim da guerra, segundo o relatório.
Esses empréstimos - com garantias de petróleo - são prejudiciais para o interesse nacional, por favorecerem práticas ilícitas mas também pelos elevados juros praticados em troca da disponibilização imediata do dinheiro. Essa era uma prática corrente durante o conflito e servia para a compra de armamento. Mas mesmo com a paz instalada, a Global Witness receia que os "mecanismos de desfalque enraizados durante a guerra sejam simplesmente redireccionados para lucrar com a reconstrução do país".
Ao contrário do que é recomendado pelo FMI, "o Futungo [de Belas] continua a contrair empréstimos garantidos com petróleo, e o rendimento petrolífero do país permanece totalmente não transparente".
Em 2003, o Governo angolano contraiu um novo empréstimo, de bancos estrangeiros (como a BNP Paribas ou a Société Générale) garantido por petróleo, através das ilhas de Caimão e que, dessa vez gerou mais de mil milhões de dólares. "Foi até agora o maior empréstimo de Angola", lê-se no relatório que realça ainda a possibilidade de estar a ser utilizada uma estrutura pouco transparente numa companhia "off-shore".
E conclui: "Dados os enormes valores que já desapareceram das contas do Governo, o uso de uma estrutura não transparente e tão complexa para gerir um empréstimo desta dimensão é claramente razão para grande inquietação".
Ana Dias Cordeiro
In PÚBLICO
posted by castelodevide @ 24.3.04
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- Uma nomenclatura cada vez mais rica e a maioria do povo cada vez mais pobre.
- O dinheiro para os ricos e a pobreza e a morte prematura para os pobres.
- Uma sociedade onde a escala dos valores foi pervertida e reina a má-nutrição, a prostituição, a corrupção (gasosa), o mercado negro (candonga), etc.
La situation des enfants en Angola
60 pour cent des Angolais sont des enfants.
Près de la moitié des enfants angolais ne sont pas scolarisés.
45 pour cent d'entre eux souffrent de malnutrition chronique.
Un enfant sur quatre meurt avant l'âge de cinq ans. (Le taux de mortalité infantile de l'Angola est le quatrième plus élevé du monde.)
100 000 enfants ont été séparés de leur famille pendant la guerre.
4,5 millions d'enfants ne sont pas déclarés.
Un peu moins de la moitié de la population a accès à de l'eau propre et salubre.
Il y a en Angola autant de mines terrestres que d'enfants.
in http://www.unicef.org/french/infobycountry/angola.html
- Plus d’un million d’Angolais dépendent pour leur survie de l’aide du programme alimentaire mondial.
La famine atteint 1,4 million d’Angolais – soit 11e la population dans un pays où les royalties, taxes, impôts et autres revenus pétroliers rapportent bon an mal an entre 3 et 5 milliards de dollars (in http://webduweb.free.fr/angola.htm) ;
Le pouvoir en place continue de contracter des emprunts d’une ampleur à boucher l’horizon des futures générations.
in http://ultimahora.publico.pt/shownews.asp?id=1189356&idCanal=19
Les procès Elf, en France, et l’instruction en cours sur l’argent noir que cette compagnie aurait versé à des personnalités françaises et angolaises ont éclairé de l’intérieur des systèmes de corruption.
L’Angola est renommé pour l’utilisation corrompue des ressources par une élite (in www.cafod.org.uk/policy_and_analysis/policy_papers/rough_guides/transparen...).
Un quart des revenus pétroliers, (en moyenne 1,7 milliard de dollars entre 1997 et 2001) disparaissent des comptes de l’Etat chaque année (in http://perso.wanadoo.fr/architecture/petrole.htm).
British Petroleum a révélé qu’elle avait dû verser une « prime de signature » de 111 millions de dollars au gouvernement. Aussi scandaleuses qu’elles soient, ces sommes ne sont qu’une goutte d’eau comparées aux 4,5 milliards de dollars de revenus pétroliers qui ont soi-disant été détournés des caisses du gouvernement au cours de la dernière décennie (in www.project-syndicate.org/article_print_text?mid=1490&lang=4).
500 millions USD payé par les compagnies pétrolières ayant été autoriséés à exploiter le gisement 34 en offshore profond (in www.hrw.org/french/press/2002/angolaarria.html).
Les compagnies pétrolières sont des sociétés commerciales. Elles ne font pas d'aide au développement malgré ce qu'elles affirment. Les Américains parlent de "trade not aid" (M. Jean Savoye, chercheur à l'IRIS – France, Source : Assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr).
L’Angola des « zones sûres » de misère et de corruption : Le pays a en outre reçu en 1999 plus de 900 millions de dollars en bonus de sociétés pétrolières pour l’adjudication de trois blocs pétroliers offshore.
Alors qu’une large partie de la production de pétrole est hypothéquée (la dette de l’Angola est estimée à entre 9 à 12 milliards), l’argent des bonus est de l’argent frais, l’Angola se voyant de plus accorder la même année un prêt de 500 millions par un consortium européen de banques.
Depuis 1999, les cours du pétrole n’ont cessé de monter, et la production continué d’augmenter. Ce n’est pas en soi l’argent qui manque à l’Angola – qui parvient à ne pas payer sa dette à nombre de ses créanciers.
En dépit de revenus considérables, l’Angola est de ce fait dans les vingt derniers pays du monde pour l’Indice de développement humain ; et 63e la population, dont 80e la population rurale, vit en dessous d’un niveau de pauvreté fixé à 20 dollars, et 37n dessous du niveau de pauvreté extrême (4 dollars).
Les cas de corruption et de détournements organisés, portant sur des sommes considérables et impliquant des membres de la haute nomenklatura, pourtant dénoncés dans la presse indépendante ou par des organisations, ne donnent jamais lieu au jugement des coupables « au sommet », ou à l’ouverture d’enquêtes, mais tombent simplement dans le silence, au même titre que les autres violations quotidiennes des droits des citoyens et devoirs des gouvernants, voire se « terminent » par des procès, ou la répression, de ceux qui les ont révélés.
L'exemple de M. Amaro Tati, ancien gouverneur de Cabinda, actuel gouverneur de Bié, convoqué dernièrement par la Cour des Comptes, est assez révélateur.
Le pendant de cette corruption et de la munificence qui peut l’accompagner, est une misère populaire de plus en plus profonde et généralisée. Et qui, elle, n’arrête pas les « réformes » : au début de l’année 2000, une augmentation de 1.600u prix de l’essence a ainsi pu être décrétée du jour au lendemain. Même si le prix en était très bas, l’essence est devenue plus chère que dans des pays voisins plus pauvres ou non producteurs, et avec des conséquences graves non seulement pour les possesseurs de voiture individuelle, mais également pour la subsistance des pauvres, qui en ont besoin pour l’éclairage et la cuisine, sont contraints à utiliser les taxis privés pour aller travailler, et subissent, par un effet d’entraînement, la hausse de tous les autres produits. Bien que cette mesure ait pour la première fois entraîné une levée de boucliers, elle n’a pas été rapportée, les gens étant « simplement » contraints de « se débrouiller » plus difficilement, pour survivre plus mal. Comme le remarquait un économiste étranger, « soufflé » comme ses confrères par une mesure aussi violente, « finalement, ça peut marcher : les riches ont largement de quoi assumer cette augmentation, et les pauvres [plus de 60appelons-le, de la population] n’ont aucun moyen de se faire entendre »… (Décembre 2000 Christine MESSIANT - Centre d’études africaines de l’École des hautes études en Sciences sociales).
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LA PROBLEMATIQUE DES REFUGIES
Des blessures mortelles
par Ludovic Foulon
Pris en tenaille entre le marteau du camp occidental et la faucille soviétique, le peuple angolais a souffert mille maux depuis près d’un demi-siècle. Les périodes de décolonisation et de guerre furent des étapes difficiles pour ce peuple auparavant soumis au régime dictatorial du Portugal. Un semblant de vie quotidienne a bien pu reprendre ses droits. La guerre est officiellement terminée. Et pourtant, le nombre de victimes indirectes d’une guerre à présent terminée ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, seule la moitié des réfugiés a officiellement été réinstallée. Mais cette opération est loin de s’être déroulée dans des conditions optimales : seules quelques familles ont pu disposer des aides promises par le gouvernement. La majeure partie des autres ont, pour leur part, été emmenées dans des régions qui ne disposent même pas des structures de base élémentaires.
Difficile réinstallation
L’avènement de la paix, après 27 ans de guerre, montre la tragique situation du pays. Au demi-million de morts s’ajoutent 100.000 invalides. En outre, depuis le début des hostilités, près de trois millions de personnes ont fui leurs villages. Depuis la fin officielle de la guerre, en avril 2002, seule la moitié des réfugiés a officiellement été réinstallée. Mais cette opération est loin de s’être déroulée dans des conditions optimales : seules quelques familles ont pu disposer des aides promises par le gouvernement. La majeure partie des autres ont, pour leur part, été emmenées dans des régions qui ne disposent même pas des structures de base élémentaires telle qu’une administration, un poste de santé ou encore une école. La population y est extrêmement pauvre, à la limite de lafamine. Dans les campagnes, le système de santé s’est effondré, et la tuberculose, la malaria et la maladie du sommeil se répandent partout.
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“Une Paix fondée sur la victoire des armes”
S'inquiète Christine Messiant, spécialiste de l'Angola, chercheuse au Centre d'études africaines de l'École des Hautes études en Science Sociales (Ehess) ( "Cap Mag"N°104 sept 2002), alors que la presse internationale est particulièrement discrète sur la situation tragique de l'Angola et sur la responsabilité de la Communauté internationale ...mais il est certain que les rares nouvelles qui nous parviennent sont dramatiques ...! Nous voudrions rassembler sur ce portal ce que nous savons actuellement...
in http://www.aquitaine-portugal.com/lusophonie/angola1.htm
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Occidentalisation d’une population
En ville, de nouveaux restaurants, des embouteillages de voitures neuves et une fièvre de construction forment un terrible contraste avec les enfants des rues, les mutilés dans leurs vieux uniformes militaires et des mendiants presque nus aux plaies ouvertes. La publicité à la radio et à la télévision offre à la nouvelle bourgeoisie un moyen d’évasion en vantant les cuisines dernier cri ou les voyages en Afrique du Sud. La criminalité connaît une hausse rapide, et la police, rongée par la corruption, est impuissante. Cette situation creuse davantage encore le fossé séparant les familles nanties - qui se sont enrichies durant toute la période de guerre - de celles victimes de la guerre, le plus souvent désoeuvrées.
Mines : danger immédiat !
Pourtant, si un semblant de vie quotidienne a pu reprendre ses droits et si la guerre est officiellement terminée, le nombre de victimes indirectes d’une guerre à présent terminée ne cesse d’augmenter. Une des causes principales de mortalité et/ou de mutilation reste le nombre élevé de mines antipersonnel disséminées sur tout le territoire angolais. En effet, depuis la fin des combats, ces mines ont fait des dizaines de milliers de blessés. Les seules actions entreprises par le gouvernement se limitent à prévenir le passant, au moyen d’un panneau de signalisation, qu’il entre zone dans une zone minée. Ce sont ces mêmes mines qui effraient les membres des services humanitaires sur place. En effet, le faible intérêt que semble porter l’actuel gouvernement à cette problématique est pour le moins inquiétant in http://www.ihecs.be/liens/tangente/oeil/pages/dossier/colonies.html
ANGOLA : Behind the facade of ‘normalization’
Manipulation, violence, and abandoned populations
A report by Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF)
in http://www.doctorswithoutborders.org/publications/reports/2000/angola_11-2000.html
TRAFIC D'ENFANTS EN ANGOLA
Relatório sobre Tráfico de Pessoas
Embaixada dos Estados Unidos, Luanda
14 de Junho de 2004
in
LA PROBLEMATIQUE DE L'EAU AU CABINDA
in http://mnoticias.8m.com/expresso01.htm
Selon les statistiques 70e la population (160.000 - 195.000 habitants) n'a pas accès à l'eau potable.
A vida dos refugiados e de deslocados
(La vie des réfugiés et de personnes déplacées)
DEJA DES ORPHELINS AU CABINDA
in http://mnoticias.8m.com/expresso01.htm
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A FACE DO HORROR EM CABINDA : ASSIM E QUE O REGIME ANGOLANO NO PODER RESPEITA OS DIREITOS DO HOMEM E DOS DOS POVOS.
VOILA COMMENT LE REGIME AU POUVOIR EN ANGOLA RESPECTE LES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES AU CABINDA (CLIQUE / CLIQUEZ)
in http://www.ibinda.com/imagens-choque/imagens.htm
in http://monarquia-portugal.forumactif.com/ftopic488.A-face-de-Horror-em-Cabinda.htm
LIBERDADE PARA RAUL DANDA
LIBERTE POUR RAUL DANDA
LIBERTY FOR RAUL DANDA
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Armando Rafael DNonline
Setembro 03, 2006 1:37 AM
outro angolano mais atento que o primeiro disse...
Sunday, 20 August 2006
Luanda - Um relatório interno do FMI (Fundo Monetário Internacional) relata que cerca de U$ 1 bilhão desapareceu do caixa do governo de Angola no ano passado. Esse dinheiro representa o triplo dos recursos enviados ao país em ajuda humanitária. O FMI diz que ate agora, o governo angolano,ainda nao conseguiu responder ou pelo menos esclarecer ao povo sobre o paradeiro deste dinheiro.
O relatório ainda mostra que nos últimos quatro anos mais de US$ 4 bilhões desapareceram. O governo de Angola contesta as acusações.
Corrupção
Angola é freqüentemente acusada de corrupção, mas esta é a primeira vez em que problemas administrativos nessa escala foram relatados por uma organização do porte do FMI.
A malversação de recursos em Angola foi revelada em um relatório publicado neste ano pelo Fundo, obtido recentemente pela BBC.
O documento destaca que ocorreram pequenos progressos em setores do governo e também na área fiscal.
Mas o relatório acrescenta que a ausência de algumas informações faz que a fiscalização em Angola seja muito difícil.
O porta-voz do Ministério das Finanças, Bestos de Almeida, disse que o governo já analisou o relatório, mas nega que existam desfalques deste tamanho nas contas públicas.
Almeida disse que o governo vem trabalhando para melhorar a transparência na forma como administra o dinheiro público e também lutando contra a corrupção.
Impedimento
O representante do FMI em Angola, Carlos Leite, disse que não poderia comentar o relatório, porque este era um documento interno da instituição.
Além disso, segundo Leite, o governo angolano teria impedido sua publicação.
O governo angolano foi acusado no passado de corrupção em alta escala.
Diplomatas dizem que pelo menos algumas das discrepâncias identificadas pelo FMI podem ser resultado de práticas contábeis ruins por parte do governo.
Mas eles também dizem que provavelmente alguns tiraram vantagem das deficiências no sistema de administração financeira, desviando dinheiro para suas próprias contas.
Doadores internacionais têm expressado preocupação já que as próprias finanças do governo de Angola não estão sendo bem administradas.
Os doadores reconhecem que o país precisa de ajuda financeira, desde o início do processo de recuperação de Angola, após décadas de guerra civil.
No entanto, os países doadores dizem que vão continuar pressionando o governo angolano para que melhore a administração de suas finanças.
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ESCÂNDALO EM ANGOLA
Presidente favorece filha
A Portugal Telecom faz sociedade com uma empresa-fantasma de Isabel Santos, que ganhou do governo de seu pai, José Eduardo dos Santos, o direito de explorar durante 10 anos a telefonia celular no país
Da Redação
Um escândalo envolvendo a filha do chefe de Estado angolano pôs em xeque o mercado de telefonia celular do país governado por José Eduardo dos Santos. A denúncia partiu do jornal português Expresso, que descobriu investimentos milionários da gigante de telecomunicações Portugal Telecom na empresa-fantasma angolana Unitel, fundada por sociedades ligadas a Isabel Santos.
A Unitel ganhou do governo o direito de explorar o mercado de telefonia celular pelo sistema digital GSM (Global System for Mobiles), primeiro na capital, Luanda, e depois para cobrir várias áreas de Angola. A concessão foi dada no primeiro semestre de 2000 pelo Conselho de Ministros. Na época, o presidente autorizou a dispensa de uma licitação pública, atribuindo à empresa os direitos de exploração durante 10 anos por ‘‘razões de manifesto interesse do Estado’’.
O estranho é que, quando a Portugal Telecom comprou por US$ 12,5 milhões 25as ações da Unitel, a empresa angolana tinha um capital social de apenas US$ 23,5. Seus sócios eram as também angolanas Mercury (com outros 25as ações) e Geni — empresa de Isabel Santos, com 72, além de três investidores privados, cada um com 1Nas vésperas da concretização do negócio com os portugueses, a Geni cedeu 50as ações à Vidatel, companhia que opera no exterior e também é controlada por Isabel.
Antes da entrada da Portugal Telecom no negócio, a Unitel tinha um capital social de US$ 10 milhões. A redução é explicada pela desvalorização da moeda angolana, o kuanza, em 25 de outubro do ano passado.
Fontes da Portugal Telecom não conseguiram explicar com exatidão quem são os acionistas das empresas-sócias nem qual é o cargo de Isabel Santos na Unitel. Segundo executivos da multinacional portuguesa, ela seria uma administradora não-executiva da empresa. Engenheira de telecomunicações, Isabel teria sido responsável pela montagem das infra-estruturas que servem de base para o funcionamento da rede de telefonia. Segundo a fonte portuguesa, ela não é acionista direta da Unitel.
As perspectivas de investimento da Unitel para os próximos quatro anos apontam para um valor de até US$ 153 milhões. Até o final deste ano, o capital social deverá ser aumentado para um valor em torno de US$ 10 milhões. O Expresso diz que, até lá, ‘‘não será de se estranhar que a Portugal Telecom assuma a maioria do capital da empresa’’. O restante deverá ser arrecadado pelo próprio funcionamento da Unitel ou por empréstimos bancários.
-------------------------------------------------Primeira-dama esbanja no Rio
No dia 10 de março, a primeira-dama de Angola, Ana Paula, mulher do presidente José Eduardo dos Santos, desembarcou na Base Aérea do Galeão, junto com os filhos Danilo e Joseana, para uma temporada de duas semanas de férias no Rio de Janeiro.
A embaixada de Angola no Brasil divulgou uma nota oficial dizendo que a primeira-dama viera ao país para um check up, mas a informação foi desmentida por ela mesma. ‘‘Não fui a médicos. Vim passear com meus filhos e fazer compras’’, disse. As butiques conhecidas por preços altos fizeram parte do roteiro.
Ana Paula dividiu com os dois filhos a suíte presidencial do hotel Sofitel, um duplex com diária de R$ 5 mil, e distribuiu generosas gorjetas aos funcionários que lhe serviram. Uma integrante da comitiva que a acompanhava pediu que os empregados fizessem uma fila na hora de receber os agrados. Garçons e ajudantes ganharam R$ 250 cada. Já os mordomos colocados à disposição da primeira-dama levaram pra casa R$ 1 mil em dinheiro.
A comitiva, espalhada por outros apartamentos, contava com quatro policiais federais brasileiros, pedidos pelo governo de Angola. Segundo com a Polícia Federal, todas as despesas foram pagas pela visitante. Só de hospedagem foram gastos cerca de R$ 150 mil, equivalente à verba anual de Programa Nacional Micro-Crédito, liderado por Ana Paula.
O que mais chama a atenção, nesse caso, é que a maioria da população de Angola vive em condições miseráveis. A renda per capita é de apenas US$ 260. Lá, o salário de um guarda de trânsito, por exemplo, não passa de US$ 12 mensais.