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CABINDA TERRITORIO LIVRE 
 
 
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Dados históricos sobre o território

Du point de vue de l'histoire, le Cabinda est le résidu des anciens royaumes de Loango, Kakongo et Ngoio démembrés par la France, la Belgique et le Portugal. Les limites de ces royaumes ont été définies par l'Abbé Proyart et de nombreux géographes et historiens de l'époque, dont Proyart et D'Anville. 
 
Il est des historiens qui situent l'existence de ces trois royaumes avant 1482, date à laquelle l'explorateur portugais Diego Cao est supposé avoir, lors de la période dite des grandes découvertes, franchi pour la première fois le Cap de Bonne Espérance. 
 
En effet, dans "Histoire Générale de l'Afrique", l'historien africain Joseph Ki-Zerbo écrit à ce propos : "Au nord de l'estuaire du Zaïre, quatre royaumes peu connus, Anzique, Loango, Kakongo et Ngoio semblent avoir eu comme premiers dynastes les fils de la légendaire Ngonou et dater de la même période que le Kongo". 
 
Lorsque en 1482 le navigateur portugais Diego Cao et plus tard, Vasco de Gama à la recherche de la route des épices, atteint l'embouchure du fleuve congo (zaïre), le royaume du Kongo avait déjà atteint son apogée. Sa capitale Mbanza-Kongo (San Salvador) située à peu près au centre, commandait six provinces (Soyo, Mpemba, Mbamba, Mpangu, Mbata et Nsundi) comprises entre la mer à l'ouest, les fleuves congo au nord, bengo au sud et kwango à l'est. 
 
Plus au sud, jouxtaient le royaume du Kongo ceux du Dondo et de Matamba qui, après l'invasion des Jagas en 1569, constituèrent le royaume de Ngola d'où émane le nom de "Angola" attribué par les portugais à la colonies d'Angola, actuelle République d'Angola 
 
Tout cela dénote, même si la thèse d'une lointaine dépendance des royaumes de Loango, Kakongo et Ngoio à Mbanza-Kongo (royaume du Kongo) souvent mise en avant pour justifier le rattachement de Cabinda à l'Angola semble plausible, il est un fait certain, à l'arrivée des européens le long des côtes africaines, ces trois royaumes s'étaient déjà affranchis du "Grand Kongo" et avaient acquis leur indépendance. 
 
On affirme selon la tradition orale, confirmée par les écrits de nombreux explorateurs et navigateurs, que les trois royaumes étaient très liés et entretenaient entre eux des relations se situant au-delà de ceux de simple voisinage. Les mêmes historiens relèvent par ailleurs que l'idiome Kakongo, le même que celui de Loango, Ngoio, Iomba et autres petits états circonvoisins, diffère de celui du Kongo. 
 
Au plan de l'organisation interne par exemple, à la tête de chacun des trois royaumes se trouvait un roi (le Ma-loango au Loango, le Makongo au Kakongo, et le Ma-Ngoio au Ngoio), lequel roi était secondé par un premier ministre, le Mamboma, sous l'autorité duquel était placé des administrateurs (Mfumu-nsi ou Mafucas) chargés de gouverner les différentes contrées du royaume. On relèvera pour preuve en ce qui concerne le Cabinda que, sur le traité de protectorat conclu le 1er février 1885 entre les princes et gouverneurs de Cabinda d'une part, et le représentant du roi du Portugal en la personne de Guillermo Augusto Brito Capelo, commandant de la Corvette "Rainha de Portugal" (Reine du Portugal) de l'autre, il apparaît clairement mentionné en bonne et due place et ce, suivant le rang des dignitaires, Ibiala Mamboma, roi représentant la régence. 
 
L'explication à donner à cette situation, est que le roi venant de décéder, il incombait au premier ministre, le Mamboma la charge d'assurer la régence du royaume, ce jusqu'à la désignation du nouveau souverain. 
 
LE CONTACT AVEC LES EUROPEENS ET LES TRAITES DE PROTECTORAT 
 
Après la période qui suivit la découverte de la route du Cap, les contacts (très timides au départ) des populations autochtones avec les navires des trafiquants français, portugais, anglais et hollandais sillonnant la côte africaine en quête de marchés, devinrent de plus en plus fréquents. 
 
Bien que dans la compétition qui s'en suivit le Portugal ait eu le premier, en certains points de la côte africaine, à prendre pieds à terre pour y installer des factoreries, d'où la prétention de faire valoir ses droits historiques fondés sur la priorité de la découverte), il n'avait cependant pas réussi avant 1870, sauf en Angola, à s'y implanter de manière permanente en raison de trois facteurs : 
 
1- La faiblesse économique du Portugal vis-à-vis de ses concurrents européens ; 
 
2- le climat trop chaud pour les européens et les maladies tropicales auxquelles se trouvaient confrontés les nouveaux venus et, enfin, 
 
3 - l'hostilité plus ou moins marquées d'une partie des populations, hostilité attisée par les sorciers craignant de perdre leur influence sur les populations. 
 
Du fait de cette présence, il s'instaura progressivement entre européens et autochtones, des relations essentiellement commerciales basées sur le système du troc. Parallèlement à la présence sur la côte des trafiquants et explorateurs européens, s'engagera dans la région l'action évangélisatrice des missionnaires allait se concrétiser le 25 juillet 1873 par la fondation de la première mission catholique de Cabinda, celle de Landana, une oeuvre des prêtres français de la congrégation du saint-Esprit. C'est dans ce cadre que le père CARRIE (1877 - 1883) sera nommé vice-préfet apostolique du Congo. C'est à cette époque que l'on verra les autochtones commencer à emprunter des noms et patronymes européens (voir exemples dans les traités de Loango de 1883, de Simulambuco de 1885 et autres). 
 
Malgré le libre commerce qui s'était instauré dans la région, les Nations européennes, dans leurs courses effrénées aux nouveaux comptoirs et désir de conserver le monopole commercial, ne tarderont pas à manifester ouvertement leurs ambitions territoriales allant même jusqu'à l'affrontement. L'un des évènement ayant marqué cette période fut l'éviction des Portugais de Loango, le 12 mars 1883, suivie de la prise de Pointe-Noire le 21 juin soit trois mois plus tard, par Cordier, commandant de la Corvette française "Le Sagittaire". 
 
Forts de l'expérience tirée des rivalités ayant opposé de 1879 à 1882 Henri Morton Stanley, travaillant pour le compte du roi Léopold II de Belgique, à Pierre Savorgnan de Brazza, oeuvrant pour le compte de la France, maître d'oeuvre du traité de 1882 entre la France et Makoko Ilo, roi des Batékés, au sujet du Bassin du fleuve congo, les Portugais inquiétés par la percée française vers Massabi, Malembo et Landana, s'empresseront afin de prendre de vitesse Belges et Français, de conclure des alliances avec les notables et chefs traditionnels des territoires convoitées de Loango, Kakongo et Ngoio. C'est ainsi que vont être conclus trois traités qui marqueront un tournant décisif dans l'histoire de ce qui allait devenir le Territoire de Cabinda : 
 
1 - le traité de Chimfuma (29 septembre 1883) dans le royaume de Kakongo ; 
 
2 - le traité de Chicamba (26 décembre 1884) dans le royaume de Loango et enfin, 
 
3 - le traité de Simulambuco (1er février 1885) dans le royaume de Ngoio. 
Ce dernier traité qui parachève le processus d'occupation portugaise de cette région, plaça juridiquement (au sens de l'article 34 de l'Acte général de la Conférence de Berlin), le territoire de Cabinda sous la protection du Portugal. 
Notons que la conférence de Berlin qui débuta bien avant 1884, fut convoquée à l'initiative du Chancellier Allemand Bismarck pour régler la question du bassin du Congo disputé entre la Belgique, la France et le Portugal. 
 
L'EXPRESSION DU NATIONALISME CABINDAIS 
(A EXPRESSAO DO NACIONALISMO CABINDES) 
 
 
Luís Ranque Franque, em ronda da política na região do Maiombe em Cabinda. 
Luis Ranque Franque, en tournée politique dans la région du Mayombe au Cabinda. 
 
 
DATES CRHONOLOGIQUES DE L'HISTOIRE DE CABINDA 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 31.08.2007
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