A REVOLUÇÃO DOS CRAVOS E O FUTURO DE CABINDA
> Os compadres manobristas de Alvor (1975)
O almirante abjecto, hoje na reforma mais empresario em Angola.
Sábado, Março 31, 2007
Teoria da Conspiração I
Carta de Rosa Coutinho para o camarada Agostinho Neto em 1974
"S.R.
REPÚBLICA PORTUGUESA
ESTADO DE ANGOLA
______________
REPARTIÇÃO DE GABINETE DO GOVERNO-GERAL
Luanda, aos 22 de Dezembro de 1974
Camarada Agostinho Neto,
A FNLA e a UNITA insistem na minha substituição por um reaccionário que lhes apare o jogo, o que a concretizar-se seria o desmoronamento do que arquitectamos no sentido de entregar ùnicamente ao MPLA.
Apoiam-se aqueles movimentos fantoches em brancos que pretendem perpetuar e execrando colonialismo e imperialismo português - o tal da Fé e do Império, o que é mesmo que dizer do Bafio da Sacristia e da Exploração do Papa e dos Plutocratas.
Pretendem essas forças imperialistas contrariar os nossos acordos secretos de Praga, que o Camarada Cunhal assinou em nome do PCP, afim de que sob a égide do glorioso PC da URSS possamos estender o comunismo de Tânger ao Cabo e de Lisboa a Washington.
A implantação do MPLA em Angola é vital para apearmos o canalha Mobutu, lacaio do imperialismo e nos apoderarmos da plataforma do Zaire.
Após a última reunião secreta que tivémos com os camaradas do PCP, resolvemos aconselhar-vos a dar execução imediata à segunda fase do plano. Não dizia ?Fanon? que o complexo de inferioridade só se vence matando o colonizador? Camarada Agostinho Neto, dá, por isso, instruções secretas aos militantes do MPLA para aterrorizarem por todos os meios os brancos, matando, pilhando e incendiando, afim de provocar a sua debanda de Angola. Sede cruéis sobretudo com as crianças, as mulheres e os velhos, para desanimar os mais corajosos. Tão arreigados estão à Terra esses cães exploradores brancos que só o terror os fará fugir. O FNLA e a UNITA, deixarão assim de contar com o apoio dos brancos, de seus capitais e de sua experiência militar.
Desenraizem-nos de tal maneira que com a queda dos brancos se arruine toda a estrutura capitalista e se possa instaurar a nova sociedade socialista ou pelo menos se dificulte a reconstrução daquela.
Saudações revolucionárias
A Vitória é certa
António Alva Rosa Coutinho
Vice-Almirante"
O texto é a cópia duma carta do almirante Rosa Coutinho quando era presidente da Junta Governativa de Angola. O pretenso original, agitou os meios políticos em Angola em 1998 e por cá, salvo erro, só o Jornal o Expresso referiu a questão. O MPLA e o PCP atribuíram a “feitura” da carta aos serviços secretos portugueses. Holden Roberto, presidente da FNLA, que cedeu uma cópia da carta ao EXPRESSO. O Almirante Rosa Coutinho confirmou a autenticidade da assinatura e mais não disse.
> Os outros traidores (fotos)
As provas materiais da traição de Portugal
Delegaçao Portuguesa em Alvor
1- Do ponto de vista constitucional
O artigo 3 dos acordos de Alvor de 15 de Janeiro de 1975 que consagra a integração do território de Cabinda à Angola menciona : “Angola constituí uma entidade una e indivisível, nos seus limites geográficos e políticos actuais e, neste contexto, Cabinda é parte integrante e inalienável do território angolano”.
Por seu lado, o n.° 2 do Artigo 1 da Constituição Política da Republica Portuguesa (Ata de 1933) prorrogado pela lei n° 3/74 de 15 de Maio de 1974 promulgada pelas autoridades procedentes do Movimento das Forças Armadas (MFA) do 25 de Abril de 1974 menciona que : ” O território de Portugal é o que actualmente lhe pertence e compreende : “(...) Na África Ocidental : Arquipélago de Cabo Verde, Guiné, S. Tomé e Príncipe e suas dependências, S. João Baptista de Ajudá, Cabinda e Angola ; (...)”.
Seja quem for é capaz de notar que no Constituição Portuguesa, plebiscitada pelo Povo Português, o Território de Cabinda está listado antes de Angola. Portanto, tratando-se de dois entidades distintas geografica e juridicamente, a tese de entidade uma e indivisível se desfaze por si mesma.
2- As provas materiais disponíveis
3- Vidéo sobre uma das intervençoes de Rosa Coutinho Clique aqui ====> Lien vers http://video.google.com/videoplay?docid=895946678208916397
4- O testamento político do General Manuel Freire Themudo Barata, grande amigo do Povo de Cabinda
5- O testemunho firme da SAR o Duque Dom Duarte Pio de Bragança, descendente da dinastia que reinou sobre Portugal de 1640 até 1910, também grande amigo do Povo de Cabinda.
Ouvrir a entrevisa do Duque de Bragança ====>
Lien vers http://video.google.com/videoplay?docid=-8933972365613680754
Le changement de régime intervenu à Lisbonne le 25 avril 1974 va marquer le début d'une étape décisive dans l'histoire de la décolonisation des territoires sous administration portugaise, car, il permettra à la Junte militaire au pouvoir de nouer le dialogue avec les mouvements de libération des territoires d'outre-mer, notamment Cabinda.
Dans la perspective des négociations, un décret-loi s/n° 203/74 reconnaissant le droit des Territoires d'outre-mer à l'autodétermination est pris le 15 mai 1974.
C'est dans cette optique que M. Luis Ranque Franque, en sa qualité de président du FLEC sera, par télégramme acheminé sous le couvert du Gouverneur de Cabinda, invité par le gouvernement du Général De Spinola, à se rendre au Portugal au cours de l'année 1974 en vue d'y amorcer des pourparlers sur le Cabinda.
Pour des raisons indépendantes de sa volonté et inhérentes à la politique étrangère de la République du Zaïre, le leader du FLEC ne put être autorisé à honorer l'invitation. Le Marécha1 Président Mobutu du Zaïre qui avait des visées non déclarées sur le territoire, va prendre les devants et rencontrer seul, en septembre 1974, le Général de Spinola à l'Ile-de-Sal au Cap-Vert. Les résultats de cette rencontre resteront secrets. L’Amiral Rosa Coutinho dira de cette rencontre que « le jour où l’objet des discussions entre les deux chefs d’Etat sera connu, cela fera l’effet d’une bombe ».
Le 1er août 1974, Mr. Mario Soares alors ministre des Affaires Etrangères du Gouvernement de Spinola, de passage à New York, fera connaître son intention d'organiser un référendum particulier au Cabinda sur l'avenir constitutionnel de ce territoire dans le cadre, selon ses propres termes, de la démocratie instaurée au Portugal par le Mouvement des Forces Armées. Cette déclaration restera sans suite.
De cette prise de position officielle de la part de la puissance colonisatrice, le Portugal, vont résulter dans certains pays d'Afrique Centrale directement concernés par le problème, notamment au Congo, au Gabon et au Zaïre, plusieurs réactions concordantes en faveur de la cause cabindaise.
Mais, le départ précipité du Général De Spinola du pouvoir le 30 septembre 1974 et son remplacement par des officiers de gauche, entraîna le manque de concrétisation du principe du droit à l'autodétermination du Cabinda, tout comme le début du déclenchement d'une série de manoeuvres dirigées contre ce peuple, lesquelles allaient aboutir à l'une des plus grandes escroqueries de l'histoire de la décolonisation.
En effet, à la suite d'un complot inspiré et soutenu par la coalition russo-cubaine, les officiers Il communistes Il du Général Costa Gomes (porté à la présidence de la République portugaise après le départ de Spinola) et de l'Amiral Antonio Alves Rosa Coutinho (nommé Haut-commissaire en Angola en juillet 1974 et dont les sympathies à l'endroit du Dr. Augustino Neto, chef du MPLA, n'étalent pas un secret) feront, au mois de novembre, pénétrer au Cabinda les éléments armés du MPLA.
Forts de la complicité des troupes portugaises, ceux-ci assiégent le territoire et se proclament maîtres du pays. Le FLEC, appuyé par les éléments des anciennes forces spéciales portugaises (TE's) se replie le long des frontières du Congo-Brazzaville et du Zaïre (RDC).
Nonobstant ces manoeuvres destinées à annihiler les actions indépendantistes du FLEC, les contacts avec les nouvelles Autorités de Lisbonne ne seront pas rompus.
Aussi, le 25 novembre 1974, au cours d'un voyage effectué par M. Mario Soares à Kinshasa, les responsables du FLEC lui remettront une série de documents importants exigeant sans délais l'indépendance du Cabinda.
A ce qu'il semble, ce haut responsable portugais n'était même pas en mesure d'indiquer, sur une carte, où se trouvait Cabinda par rapport à l'Angola.
Entre-temps, pendant que les Présidents Mobutu du Zaïre (actuelle RDC) et Omar Bongo du Gabon préconisent en guise de solution au problème cabindais l'organisation d'un référendum, le PCT (parti unique au pouvoir au Congo) reconnaît lors des assises de son IIème Congrès Ordinaire tenu du 27 au 30 décembre 1974, la justesse des causes soutenues par les peuples de l'Angola, du Cabinda, de Sao-Tomé et Principe et de Guinée-Bissau (Cf. Résolution sur la lutte de libération en Afrique, p. 81, § 14).
Mais, pour les adversaires de la cause du Cabinda il fallait jouer le tout pour le tout et tirer profit du climat d'indécision et de confusion qui régnait.
Ainsi, le 6 janvier puis les 16 et 21 juin 1974, les trois mouvements angolais rivaux, le FNLA de Roberto Holden alias John Gilmore, le MPLA de Agostino Neto et l'UNITA de Jonas Malheiro Savimbi, se rencontrent successivement à Mombassa et à Nakuru au Kenya avec pour objectif d'aplanir leurs divergences et asseoir les bases des discussions avec le Portugal afin de préparer la Conférence d'Alvor (Portugal) prévue pour le 15 janvier 1975.
Il s'agissait en fait, pour les trois mouvements angolais, de se concerter afin de :
> exiger lors des négociations avec le Portugal que le territoire de Cabinda (reconnu pourtant par la Constitution portugaise comme étant une entité séparée), soit considéré comme faisant partie intégrante de l'Angola ;
> définir les modalités du retrait portugais d’Angola et,
> fixer la date de l'accession de l'Angola à l'indépendance.
Ainsi donc, faisant fi des aspirations légitimes du peuple cabindais, les mouvements angolais (FNLA, MPLA et UNITA) d'une part et le Portugal de l'autre, vont accorder leur violon à Alvor pour mettre à exécution le plan d'annexion du Cabinda ce, en violation flagrante :
a)- de l'article 1 de la Constitution portugaise de 1933 et du décret-loi n° 3/74 subséquent édicté par le Mouvement des Forces Armées ;
b)- du principe universellement reconnu et accepté du droit des peuples à l'autodétermination.
Aussi, afin de mieux discuter et arrêter leur plan de recolonisation du peuple cabindais, les parties concordantes (angolais et portugais) ne vont pas ménager leurs efforts pour tenir le FLEC à l'écart de ladite conférence.
C'est pourquoi, il y a lieu de considérer, dans la mesure où, ni le peuple portugais, ni les populations du Cabinda n'ont été consulté sur la question, que les accoras d'Alvor n'engagent que leurs signataires, chacun à titre individuel.
Dans cette machination, l'attitude irresponsable et de trahison du Portugal vis-à-vis du peuple cabindais, loin de se justifier par des mobiles idéologiques aurait été motivée par:
> la crainte de voir son ancienne colonie du Cabinda basculer dans la francophonie, d'où le désir de conserver l'influence portugaise dans la région ;
> la nécessité impérieuse de résoudre l'épineux problème qu'aurait posé le retour brutal (vers la métropole) des colons blancs résidant en Angola (700.000 à 800.000 selon Diário de Angola) ;
> le souci de conserver le monopole commercial du vaste marché que constitue l'Angola pour l'économie portugaise ;
> le besoin de contrôler les immenses richesses dont recèlent les deux territoires ;
> l’importante position stratégique de l'Angola en Afrique australe (le Portugal
étant membre de l'OTAN).
En effet, en concluant les Accords d'Alvor, les Autorités de Lisbonne reçurent en contrepartie de la partie angolaise, des assurances (ce qui entre dans la logique même des choses) suivant lesquelles :
a) les colons blancs ne seraient pas inquiétés après l'indépendance fixée au 11 novembre 1975 ;
b) ces derniers pourraient rester en Angola et y exercer librement leurs activités, voire devenir angolais si tel était leur désir ;
c) leur sécurité ainsi que celle de leurs biens serait garantie.
Il fut par ailleurs convenu (Cf. Chap. VIII Art. 52 des mêmes accords) que les intérêts mutuels des parties seraient conservés. Il s'agissait plus exactement des investissements faits dans le secteur minier notamment dans le pétrole.
Principale ressource d'exportation de l'Angola, la part des revenus pétroliers représente 60-70udget de l'Etat angolais.
Hormis le pétrole, le territoire de Cabinda dispose également d'autres richesses notamment de bois aux essences commerciales très rares et de minerais (phosphate, potasse, uranium, manganèse, fer, diamants, or) non encore ou insuffisamment exploités.
Les éléments avancés ci-dessus sont assez éloquents pour permettre à quiconque de mesurer l'ampleur des enjeux et de comprendre le vif intérêt accorde par les angolais et leurs protecteurs à l'occupation systématique du Cabinda qui, à leurs yeux, ne constitue m plus ni moins qu'"une poule aux oeufs d'or".
Pour mémoire, il convient de signaler que, avant les Accords de désengagement (Accord quadripartite Angola/cuba/Afrique du Sud, Etats-Unis signé à New York le 22/12/1988) ayant accéléré l'indépendance de la Namibie, un seul soldat cubain opérant en Angola dans le cadre du soi-disant "Internationalisme prolétarien" rapportait à l'Etat cubain pour services rendus, l'équivalent de 300.000 FCFA/mois versés en devises fortes ($ US) au trésor cubain.
Outre l'appui des troupes angolaises des FAPLA, les Cubains ont également assuré la protection des installations pétrolières.
Or, de sources dignes de foi, se trouvaient en Angola 30.000 à 50.000 cubains, d'où une entrée de la coquette somme de 144 milliards FCF/an représentant une recette assez substantielle pour un pays comme Cuba qui, avant son intervention en Angola (Opération Carlota), ne pouvait sur le plan économique, que compter sur la canne à sucre pour sa survie.
Ainsi donc, le Portugal qui en l'espace d'un an voyait lui échapper toutes ses anciennes colonies, n'hésita pas un seul instant, face aux avantages matériels que lui procurait pareille décision, à sacrifier le peuple cabindais à ses interlocuteurs angolais.
A bien réfléchir, pareille transaction, celle d'Alvor, ne pouvait qu'être profitable au Portugal car, comment pourrait-il en être autrement vu que, d'un côté (cas du Cap
Vert et de la Guinée-Bissau) les engagements souscrits vis-à-vis des populations sont respectés alors que, de l'autre (cas du Cabinda par rapport à l'Angola), ils sont bafoués. Même la colonie de Timor-Est, envahie en décembre 1975 par l'Indonésie, n'a pas eu droit à pareil traitement.
Grâce à l'aide de la Communauté internationale, ce pays s'est depuis 1999, affranchi de sa tutelle indonésienne.
PORTUGAL DIANTE DOS SEUS INTERESSES EM CABINDA
LE PORTUGAL FACE A SES INTERETS AU CABINDA